Une approche contextuelle de l’analyse de 'on'

  • Вид работы:
    Дипломная (ВКР)
  • Предмет:
    Английский
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    Французски
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    Формат файла:
    MS Word
    73 Кб
  • Опубликовано:
    2014-04-02
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Une approche contextuelle de l’analyse de 'on'

SOMMAIRE

INTRODUCTIONНАРITRE I. ÉTUDE GRAMMATICALE DU PRONOM «ON»

.1 Définitions et cas particuliers

.2 Classifications grammaticales II. ÉTUDE SÉMANTIQUE DU PRONOM «ON»

.1 Descriptions sémantiques du pronom «on»

.2 Une approche contextuelle de l’analyse de « on»

INTRODUCTION

Ce mémoire de fin d’études est consacré à l’étude des fonctions grammaticales et sémantiques du pronom indéfini «on» . de commencer la recherche sur le pronom «on» il faut tout d’abord répondre à la question qu’est-ce que c’est le pronom indéfini «on» ?

On (du latin <#"729897.files/image001.gif">

Dans ce tableau, nous avons inclus les sèmes génériques et les sèmes spécifiques des éléments de l’ensemble [ON, JE, NOUS]. Pour illustration, regardons les exemples suivants :

.Je suis parti vs.

.On est partices exemples, on observe que le trait générique /-genre/ est actualisé pour JE et ON. En revanche, il nous semble que le trait /+locuteur/ à ON serait neutralisé dans ce contexte d’opposition avec JE. Par contre, si on avait posé l’opposition suivante, il y aura eu actualisation du trait /locuteur/ pour ON :

.On est parti vs.

.Les gens sont partisque dans ce tableau nous n’avons retenu que les traits inhérents, d’autres traits pourraient être réalisés selon le contexte. En effet, le paradigme des pronoms personnels de la première personne est fortement conditionné par la situation discursive, notamment par les contraintes de genre discursif. Les membres de ce paradigme contribuent tous à des fonctions discursives très importantes, susceptibles d’influencer leurs valeurs : la représentation de MOI et de l’AUTRE, ainsi que les relations entre eux, notamment la solidarité, la politesse et la communication. Selon nous, ces facteurs doivent être pris en compte dans l’analyse sémantique de ON.

Le paradigme des pronoms indéfinis

Le paradigme des pronoms indéfinis étant très hétérogène, il nous semble difficile d’identifier des tendances univoques en ce qui concerne son influence sur l’interprétation de ON. En tout cas, il nous semble plus compliqué d’établir des régularités dans l’interaction des membres de ce paradigme que dans celui des pronoms personnels de la première personne. Par conséquent, nous nous bornerons à l’exemple de quelqu’un. Les exemples (5) et (6) montrent les affinités entre ON et quelqu’un :

.On a sonné

.Quelqu’un a sonnéexemples permettent d’identifier le sème générique de ce paradigme, /indéfini/. L’exemple (6a) montre la réalisation du sème spécifique /personnel/ par la modification du contexte :

a. On a sonné trois fois, puis on est partisrelation d’opposition avec les membres du paradigme des pronoms indéfinis est pertinente pour l’interprétation de ON dans des contextes caractérisés par la référence aux autres et par la non volonté d’identifier l’agent ou la source de l’information. Ainsi, c’est la valeur indéfinie de ON qui est mise en jeu dans sa relation avec les membres de ce paradigme et c’est le trait /personnel/ qui constitue le trait distinctif de ON.

Le paradigmes des constructions passives

.On a arrêté les hommes

.Les hommes ont été arrêtésles deux cas, il y a une thématisation du fait que les hommes ont été arrêtés, l’identité de l’agent étant considérée moins pertinente.

Le paradigme [ON, ÇA]

Finalement, le paradigme [ON, ÇA] est caractérisé par les sèmes génériques /indéfini/ et /déictique/ et le sème spécifique de ON, /humain/. L’importance de ce paradigme est liée au fait qu’il rend explicite l’opposition entre l’humain et le non humain, qui constitue à notre avis un aspect important de la sémantique de ON. L’emploi de ÇA dans l’extrait suivant montre très bien l’effet discursif du jeu pronominal et des sèmes inhérents et contextuellement définis :

.« Et puis j’ai remarqué l’été dernier que la plage publique accolée à la Voile Rouge ne désemplissait pas. Ça sunbathait là, comme si de rien n’était, et quand une Porche passait, même une banale Boxster (entre nous surnommée la Porsche du pauvre à cause de son prix qui n’excède pas les trois cent mille), c’était l’effervescence, ça en perdait son bob, ça lâchait son panini ou son beignet, ça coupait son walkman, les bras vous en tombaient, vous n’arriviez plus à respirer et vos oh et vos ah couvrait le bruit du moteur ... » .’abord, on remarque l’interaction des pronoms se référant à l’ensemble référentiel incluant le locuteur (JE, NOUS) et celui des autres (ÇA, VOUS). La distanciation entre les deux est intensifiée par l’emploi de ÇA, impliquant une déshumanisation de l’autre. L’emploi de ON au lieu de ÇA (on sunbathait là vs. ça sunbathait là) crée un effet de distanciation, mais beaucoup moins forte que l’emploi de ÇA.effets textuels du remplacement de ON par ÇA indique selon nous qu’il y a une opposition sémantique fondamentale en jeu, à savoir celle entre l’humain et le non humain. Cette opposition permet de mettre en lumière le fait que le sème /humain/ constitue un sème inaliénable du pronom ON.

Contamination sémantique.

Les relations entre ON et les paradigmes dont ce pronom fait partie contribuent à un processus que nous appellerons contamination sémantique. Par cette notion, nous entendons un processus où le contenu sémantique de ON est influencé par la sémantique d’autres éléments des paradigmes dont ce pronom fait partie. Il nous semble que ce processus dépend de la récurrence des paradigmes déterminés dans des contextes déterminés. Ainsi, la contamination sémantique pourra être définie comme la stabilisation d’une valeur de ON dans des contextes précis, conditionnée par les éléments paradigmatiques susceptibles d’être employés dans les mêmes contextes.concurrence sémantique entre ON et NOUS est un exemple intéressant phénomène de contamination sémantique. Dans le français contemporain, il semble en effet que ON soit en train de remplacer NOUS comme la forme non marquée du pluriel de la première personne, au moins dans des genres informels. Selon J. Rey- Debove, nous assistons à un processus de contamination sémantique de ON par NOUS, phénomène qu’elle décrit ainsi :

«1. on tend au remplacement massif de nous, dont il menace l’existence à long terme.

. on= nous efface progressivement l’emploi vraiment « indéfini» de on [...] » ’il s’agit là d’une hypothèse assez radicale, il semble néanmoins probable qu’il y ait une influence sémantique entre ces deux pronoms, et que cette influence puisse apporter des changements dans le contenu sémantique de ON à long terme., il faut qu’elle se généralise à travers un nombre important de genres, avant que l’on puisse conclure sur cette question.son côté, P. Attal propose que la contamination sémantique aille également dans l’autre sens. Selon lui, il y a un phénomène de contamination sémantique de NOUS par le contenu indéfini de ON :«c’est l’association de nous avec on qui nous fait dire que le pronom de la première personne est une forme d’impersonnel ; nous ne connaît bien sûr aucune des restrictions d’emploi de ON ; par conséquent, il est impossible de décider objectivement quand on a affaire à un nous personnel et quand il s’agit d’un nous impersonnel.».nous, cette hypothèse soulève des doutes, vu l’emploi de ON dans le français contemporain, où ON est le plus souvent employé comme un pronom personnel incluant le locuteur, correspondant à NOUS. Cependant, ces propos ont le mérite de remarquer le caractère indéfini du pronom NOUS, un fait qui nous semble parfois sous-estimé.énonciatif.

Le potentiel référentiel de ON implique une grande complexité quant au statut énonciatif. Il est bien connu qu’à la différence d’autres pronoms personnels, ON n’a pas un statut énonciatif inhérent, et qu’il doit être interprété à partir de chaque occurrence. Selon F. Atlani :« alors que c’est la forme même des pronoms personnels qui permet de comprendre la place des locuteurs dans le procès d’énonciation, c’est l’interprétation de « on » qui permet de lui attribuer tel ou tel statut énonciatif. » .peut se référer à la paire interlocutive aussi bien qu’à l’Autre de la situation d’énonciation. Son potentiel d’articuler la relation de MOI à l’Autre semble constituer une des spécificités de ce pronom. Comme le remarque Détrie: « On, contrairement à nous, permet de passer insensiblement de je + non - je à non-je seul, en un effacement graduel de la subjectivité liée au je ». 

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